Le 18 juillet 1918, 500 000 bombes de crapouillots et 6 magasins d’explosifs éclatent de façon inexpliquée à Mélou, dans un entrepôt de l’Arsenal de Castres. Portées par le souffle des plus fortes déflagrations, des bombes sont projetées dans un rayon de 13 km au travers du Pays Castrais. Avec 5 morts, 21 blessés corporels, un nombre indéterminé de traumatisés psychiques et plus de 1 500 constructions endommagées, voire détruites, cette gigantesque explosion est l’une des grandes catastrophes françaises du XXe siècle. Cependant, les autorités passent l’événement à peu près sous silence car, en pleine guerre, il relève du secret d’État. Qu’est-il donc vraiment arrivé à Castres en ce jour de l’été 1918 ? Des témoignages écrits exhumés récemment, des documents d’archives inédits, des découvertes archéologiques inopinées et des travaux historiques neufs, qui portent sur une longue série de sinistres similaires, ont permis de rouvrir l’étude de la tragédie castraise, de la préciser davantage et de la replacer dans son contexte national. Prix    

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